Faut-il dire « Joyeux Noël » ou « Joyeuses Fêtes » ?, à l’heure où des entreprises recommandent à leurs salariés le seul « Joyeuses Fêtes » ?

Nous n’avons pas pour habitude ici de traiter de sujet qui font polémique, mais cette question mérite de s’y pencher quelques instants avec sérieux, comme l’est régulièrement la question des crèches dans les mairies françaises…

Des traditions de Noël qui dérangent ?

A ce rythme, autant supprimer le Père Noël des Noëls d’entreprise, puisqu’il porte le nom de Noël, sachant aussi qu’il est directement issu de Saint Nicolas.

Autant aussi supprimer les marchés de Noël, qui portaient autrefois le nom de marchés de Saint Nicolas, avant leur nom actuel.

Autant supprimer aussi les chaussettes suspendues à la cheminée, ou dans sa version plus actuelle, les chaussures au pied du sapin, tradition que l’on doit là encore à Saint Nicolas.

Autant aussi supprimer avec le sapin de Noël lui-même, que l’on doit à Saint Boniface, et qui est un symbole du Christ, représentant l’arbre de Vie : Jésus a dit « je suis le chemin, la vérité et la vie »), qui ne perd pas son feuillage en hiver, comme le dit aussi aussi le psalmiste (1).

Savez-vous qu’en Allemagne, les mairies n’hésitent pas à se transformer en calendriers de l’Avent géants, avec leurs fenêtres ? Et bien tant pis : supprimons également les calendriers de l’Avent, même les plus commerciaux et qui n’ont en apparence rien à voir avec Noël, l’Avent venant du latin adventus, qui signifie l’avenir, et donc ce qui vient (Jésus dans la crèche).

Supprimons aussi, par voie de conséquence, les cadeaux de Noël, puisqu’on les doit aux rois mages, comme le racontent les Evangiles, et tant pis pour les centaines de milliards d’euros de chiffre d’affaire qu’ils génèrent chaque année à Noël !

Des fêtes de fin d’année amputées de Noël ? Autant supprimer Noël !

Tant qu’on y est, supprimons carrément la fête de Noël, puisque le mot Noël vient du latin natalis, qui signifie naissance, celle de Jésus. En effet, selon certains, la question du Christ devrait être strictement cantonnée à la sphère privée, même si entendre la Bonne Nouvelle de sa venue ici bas est un droit humain, comme le rappelait saint Jean-Paul II.

A ce train-là (mais pas celui des rois mages), interdisons les décorations de Noël dans nos maisons, dans les magasins et les entreprises, les illuminations dans les grandes villes comme dans les petits villages et qui égayent pourtant les nuits sombres de l’hiver, les films de Noël, les ventes caritatives de Noël, les concerts de Noël, les 13 desserts de Noël, la bûche de Noël, le réveillon de Noël en famille…

Finalement, la question se pose : voudrait-on éradiquer définitivement tout symbole chrétien de notre culture pourtant ancestrale, aux profondes racines judéo-chrétiennes ? Non, bien entendu !

Comme le dit ce passant dans notre micro-trottoir (de Noël) : « un Noël sans Jésus, c’est comme une foire à l’andouillette sans andouillette ! ».

Et comme l’écrit aussi Alphonse Chabot dans son Noël dans les pays étrangers : « Les sourires et les sarcasmes des esprits forts et des demi-savants n’ont pas réussi à diminuer la fraîche poésie de la fête de Noël. »

Alors nous vous souhaitons… un Joyeux Noël à tous et à toutes !

Jean-Baptiste Maillard/Lalumieredenoel.com

Et vous, qu’en pensez-vous ? Venez en parler avec nous sur le chat’ :

« un Noël sans Jésus, c’est comme une foire à l’andouillette sans andouillette ! »

Hubert, dans notre micro-trottoir.

Pour aller plus loin :

(*) Jean 14,6. Et verset du psaume 1 : Il est comme un arbre planté près d’un ruisseau, qui donne du fruit en son temps, et jamais son feuillage ne meurt. (Ps 1,1-3)


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