Pourquoi Noël est-il la fête des enfants? C’est une question qui paraît tellement évidente qu’on ne se la pose plus. Et pourtant…Pourquoi Noël serait-il plus la fête des enfants que Pâques ou la Pentecôte, ou l’Assomption ? Au-delà de cette question à laquelle nous allons répondre, une autre surgit : que me dit Noël à ce sujet ?
1. Noël, fête des enfants
Qui ne se souvient d’un Noël de son enfance, instant magique où tout s’illumine, les cadeaux, les repas, les traditions, la famille… Mais pourquoi spécialement en cette fête ? Peut-être tout simplement parce que Noël est la fête d’un enfant… et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit de Dieu qui se fait homme, qui n’a pas voulu laisser l’homme à la dérive, mais est venu le rejoindre jusque dans son humanité pour le sauver. Et, non content de cela, il a vécu pleinement notre condition mortelle jusqu’à souffrir et mourir sur une croix et ressusciter le troisième jour. https://www.lalumieredenoel.com/comment-rencontrer-dieu-a-noel/
Donc, oui, Noël rappelle la naissance de Jésus. Mais c’est aussi la fête de la famille, car Jésus n’arrive pas comme un cheveu sur la soupe. Il naît de l’Esprit Saint, au sein d’une famille composée de la Vierge Marie et de son époux, saint Joseph. Ainsi, Noël nous rappelle qu’un enfant, ce n’est jamais un individu seul : il a toujours un père et une mère.
2. Que nous dit Noël au sujet de l’enfance ?
Noël nous rappelle que nous avons tous une âme d’enfant : nous avons beau être adulte, accaparés par les soucis de la vie, les responsabilités… il restera toujours en nous cet esprit d’enfance qui saura nous déstabiliser quand nous nous prenons trop au sérieux.
À l’image d’un enfant, sachons nous émerveiller, admirer, contempler… Cela demande de s’arrêter, de prendre du temps, de se taire…. En fait, tout ce qui va à l’encontre de notre société qui ne cesse de courir pour un profit dérisoire et qui, par peur du vide, préfère parler à tort et à travers, sans savoir écouter l’autre.
Sachons aussi préserver la famille : nous avons tous un père et une mère et, en tant que parents, nous avons un rôle à jouer auprès de nos enfants, à commencer par celui d’éducateur.
Enfin, tel un enfant, il nous faut apprendre à recevoir. D’abord, nous n’avons pas la science infuse et, de ce point de vue, les autres ont toujours quelque chose à nous dire. Ensuite, recevoir implique de savoir remercier : c’est la gratitude. Dans un monde marqué par l’égoïsme, le culte de la personnalité, sachons dire merci, ne serait-ce que pour avoir la joie de voir le visage de l’autre s’éclairer…
Parlez-nous de l’enfant que vous étiez et des Noëls que vous avez vécus. Nous vous attendons par chat.
Psaume 130
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux ;
je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse ;
mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël, * maintenant et à jamais