27 décembre 1991 : « C’est un miracle de Noël», s’exclame le premier ministre suédois, venu sur les lieux du crash aérien du Dana Viking de la Scandinavian Airlines, près de Stockholm, le fameux vol 751 pour Varsovie (1).
L’avion a décollé de la capitale suédoise, en route vers Varsovie. À bord, cent vingt-neuf passagers et six membres d’équipage.
Peu après le décollage, Stefan Rasmussen, le commandant de bord, signale à la tour de contrôle qu’un problème est survenu sur les deux moteurs. Le copilote tente de les relancer. En vain.
Mais, heureusement, la Providence veille : parmi les passagers se trouve un autre commandant de bord de la même compagnie. Il se précipite dans le cockpit et offre une aide précieuse à l’équipage.
Il faut faire piquer l’avion avant de le mettre en palier, le faire planer sur la plus longue distance possible pour éviter le décrochage.
Le commandant Rasmussen commence alors à réciter à haut voix un Notre Père, repris par la quasi-totalité des passagers plongés dans l’angoisse.
L’avion disparaît des écrans radars, descend de six mille mètres d’altitude à… deux cents mètres. Le drame paraît inévitable. Il ne reste que trente secondes pour calculer le point de chute.
« Au sol, expliquera à la presse le commandant Rasmussen, je voyais deux champs : un petit et un grand sur ma droite. Avec de la vitesse, je ne pouvais pas virer à droite sans perdre de force portante. Mais dans le petit champ, il y avait de grosses pierres que j’avais peur de heurter. J’ai vu un petit bosquet. Je me suis dit que je pouvais freiner l’avion sur la cime des arbres. J’ai fait un petit virage pour éviter les maisons, je suis passé sur les arbres, les ailes se sont détachées, et quand j’ai senti l’avion se poser, presque doucement, c’était comme Noël, c’est tout ! Les dernières secondes, j’ai cessé de penser, occupé seulement à prier et : penser à ma femme et à mes deux filles, avec qui je voulais passer ces fêtes de Noël… si l’on croit en Dieu, on se doit de reconnaître Son aide !… »
L’histoire se termine pour le commandant Rasmussen avec quelques point de suture et une minerve. On dénombrera dans ce crash plusieurs blessés, mai aucun mort. En tout cas, personne n’aurait jamais dû sortir vivant.
Les titres fleurissent alors dans la presse : « Capitaine Miracle », « L’avion aidé par les anges», « Le Pater Noster collectif», etc.
Les Suédois ne s’y sont pas trompés : ils viennent encore en pèlerinage vers ce bosquet de sapins enneigés où gisaient les restes du fuselage coupé en trois.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Est-ce aussi un miracle de Noël, pour vous ? Venez en parler avec nous sur le chat’ :
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(1) Un livre en anglais relate ce miracle : Sylvia Wrigley, The Christmas Miracle. SAS 751 Flight Crash. Histoire rapportée par Daniel Ange dans son livre Noël et ses miracles, librement adapté pour LalumieredeNoel.com.
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