QUELS CADEAUX POUVONS-NOUS DEMANDER À DIEU POUR NOËL

L’habitude, à Noël, est de recevoir des cadeaux de nos proches. Mais avons-nous déjà demandé des cadeaux à Dieu ? En fait, il n’attend que ça ! Certes, je vous concède que le plus beau cadeau qu’il nous ait fait, c’est sa venue en ce monde, et c’est le sens même de Noël. Mais croyons-nous qu’il puisse nous en donner d’autres…

1. Pourquoi demander ?

Souvent, nous manquons de familiarité avec le Seigneur. Comme Il nous dépasse infiniment, nous n’osons pas lui demander. Ou, au contraire, nous l’abreuvons de paroles au point qu’il ne peut plus nous parler. C’est toute la différence entre « Parle, Seigneur, ton serviteur écoute » et « Écoute, Seigneur, ton serviteur parle ! » 

Pour recevoir un cadeau, plusieurs attitudes nous sont nécessaires. D’abord, il faut le désirer : si on ne le veut pas, nous ne l’aurons pas, c’est évident… Ensuite, il faut le demander à Dieu. Oui, Il sait ce que nous allons lui demander, mais Il attend que nous le fassions, respectant notre liberté. Enfin, il faut accepter que le cadeau ne soit pas tel que nous l’aurions imaginé, tout simplement parce que Dieu sait bien mieux que nous ce dont nous avons besoin. Ne disons-nous pas dans le Notre Père, « que ta volonté soit faite »…

2. Que demander à Dieu ?

Maintenant, que demander à Dieu ? Bien sûr, il peut s’agir de choses très concrètes… C’est ce rabbin juif qui dit à Jésus : « Jésus, pour toi, un jour, c’est comme mille ans, une minute, c’est comme un jour, un euro, c’est comme mille euros… Donne-moi un euro ! » Et Jésus lui répond : « Donne-moi une minute… » Oui, nous avons des besoins matériels, mais sont-ils nos seuls besoins ?

 Nous pourrions aussi demander une guérison, une libération… Rappelez-vous Thérèse de l’Enfant-Jésus et de sa grâce de Noël… Elle qui, enfant, pleurait pour un rien, entend son père, au retour de la messe de minuit, soupirer, quand il s’agit de donner les cadeaux : « Heureusement, c’est la dernière année ! » Sur le point de verser des larmes, elle se ressaisit, descend l’escalier et s’émerveille devant tous les cadeaux qui lui sont offerts.

3. Et voici son commentaire :

« En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : « Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre. » Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… » 

Si Thérèse a reçu cette grâce, pourquoi pas nous ? Dieu serait-il avare de ses dons ? Nous pourrions évoquer aussi la conversion de Paul Claudel, le jour de Noël 1886, à Notre-Dame de Paris, à l’ombre de la statue de la Vierge, Notre-Dame du Pilier…

Dieu peut tout ! Mais pour nous gâter, encore faut-il que nous lui demandions…pour nous ou nos proches ! C’est le sens de l’intercession.

Au fait, qu’allez-vous demander à Dieu pour Noël ?  Parlons-en par chat’.

« Les faveurs du Seigneur ne sont pas finies, ni ses compassions épuisées ; elles se renouvellent chaque matin, grande est sa fidélité ! »

Lamentations 3 ;22-23

 


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